Histoire de la commune

Par arrêté préfectoral du 18 février 2016, la commune nouvelle de « Binic-Etables-sur-Mer » est créée à compter du 1er mars 2016.
La commune nouvelle, constituée des communes historiques de Binic et de Étables-sur-Mer, siège 1 place Jean Heurtel, sur le territoire d'Étables-sur-Mer.
Le chiffre de la population totale de la commune nouvelle s’élève à 7 087 habitants.
Retour en arrière sur l'histoire des deux communes historiques et leur réunion.

La commune d’Étables sur Mer

L´église du village qui s´appelait alors Estables a été édifiée avant le XIIIème siècle, puisqu´en1202, Alain comte de Goëlo, fit don de l´église, de son presbytère et des dîmes de la paroisse, aux religieux Prémontrés de l´abbaye de Beauport. L´église devenue prieuré le restera jusqu´à la révolution. De l´église ancienne, il reste la porte des Templiers et la chapelle Ste Anne au nord-ouest. Au cours des siècles suivants, les Prémontrés ont agrandi et embelli cette église jusqu´à lui donner l´architecture qui est la sienne aujourd´hui. Cependant, en 1930, la flèche du clocher a été démolie et une statue de la vierge, don d´un paroissien, a été installée à la place. Le territoire de la paroisse s´étendait avant la restauration de Louis XVIII jusqu´à l´Ic au sud et jusqu´à la plage du Portrieux au nord. En 1821 par ordonnance royale, le village de Binic est ´distrait´ d´Étables et devient, avec de nouvelles limites, une commune à part entière. En compensation Étables est déclarée chef-lieu de canton. Au début du XXème siècle, la commune, qui a pris le nom d´Étables-les-grottes, va prendre un nouvel essor. Oscar Legris, un industriel versaillais, se fait le promoteur de la station en faisant construire des villas balnéaires entre le bourg et la plage des Godelins, en aménageant la plage et en faisant percer le boulevard Legris et l´avenue Victoria pour y accéder. Affichant sa nouvelle vocation touristique, Étables obtient le label de station balnéaire en 1921 et prend le nom d´Étables sur Mer en 1949.

Découvrez l’album photo d’Étables sur Mer

La commune de Binic

Binic tire son nom du préfixe penn (qui signifie tête, chef, bout ou cap) et de Ic qui est le nom de la rivière voisine qui se jette dans la mer. Binic est donc l’embouchure de l’Ic. On la surnomme Cité des Embruns ou encore Le Grain de Beauté des Côtes-d’Armor. L’histoire de Binic remonte au Néolithique (entre 3500 et 1800 av. J.-C.). En effet, on y a retrouvé des monuments mégalithiques tel le dolmen La Table de Margot (détruit en 1816 lors de travaux du port). Au Moyen Âge, Binic (alors appelée Benic) était un petit village d’au plus une vingtaine de maisons. Mais c’était toutefois un grand lieu de foires et de marchés où venaient les habitants des villages alentours. En 1821, grâce à François Le Saulnier de Saint-Jouan, un armateur binicais, avec l’appui de la Duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, Binic devient une commune à part entière en se détachant de la paroisse d’Étables sur Mer. Elle compte alors 1611 habitants. Il faut attendre 1840 pour que les limites entre Binic et les communes d’Étables sur Mer et de Pordic soient définitivement arrêtées. Au XIXe siècle, Binic connut son apogée en devenant, en 1845, le premier port français pour la Grande Pêche. Le port recevait annuellement 150 à 160 navires et l’activité se partageait entre la pêche à Terre-Neuve et le cabotage (importation de sel, de vin, de bois du Nord, de farines et légumes). Binic était alors le premier port de pêche à la morue. La période correspondant au premier quart du XXe siècle, jusqu’au seuil des années 1930, est pour la commune celle d’une mutation en profondeur car l’activité de pêche à la morue à Terre-Neuve et en Islande y vit tant bien que mal ses dernières décennies. Confrontées durant la guerre aux sous-marins allemands, à la hausse des coûts d’armement et aux réglementations sur la pêche de plus en plus strictes -notamment en Islande- dans les années 1920 et à la concurrence des chalutiers à vapeur, les goélettes qui depuis les années 1860 étaient emblématiques des ports du Goêlo finissent par disparaître. C’est pour le port une période très morose qui débute. Elle va durer une trentaine d’années. Plus récemment s’est développée la pêche à la coquille Saint-Jacques, spécialité de la baie de Saint-Brieuc. Depuis 1992, les chalutiers binicais débarquent leur pêche au nouveau port de Saint-Quay-Portrieux, ville voisine de 6 kilomètres. Le port est maintenant entièrement dédié à la plaisance. Entre 1906 et 1956, Binic a été desservie par le Chemin de Fer départemental des Côtes-du-Nord et a eu sa gare sur l’esplanade de la Banche, vaste espace remblayé et gagné sur la grève d’ailleurs construite à cet effet par l’ingénieur Briochin Louis Auguste Harel de la Noë. Le chemin de fer a laissé à Binic des traces importantes : citons notamment les deux viaducs (viaduc de la Hasée dit du Chien noir en face de la station d’épuration et viaduc de Beaufeuillage en face de la zone artisanale) situés tous les deux le long de la D4 en direction de Lantic.

Découvrez l’album photo de Binic de Madame de La Brosse

La commune de Binic-Étables sur Mer

En 2016, l’équipe municipale a décidé que les communes de Binic et d’Étables sur Mer opteraient pour un avenir commun.

Aujourd’hui, c’est : 7000 habitants dans l’agglomération, un pôle dynamique et attractif au nord ouest de Saint-Brieuc, une station classée de tourisme, un port au cœur de la ville, 5 magnifiques plages, un littoral et un patrimoine riche à valoriser, des services publics de proximité et de qualité, une politique sociale et jeunesse ambitieuse, un calendrier culturel dense et varié, des équipements sportifs à la pointe, une gestion communale rénovée avec plus de souplesse d’organisation, de nouveaux projets communaux, une dynamique de modernisation …

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