Stratégie de transition écologique

Le diagnostic se constitue :

• D’une partie qui rappelle le contexte et les objectifs. En effet, la commune s’inscrit dans un réseau d’engagements environnementaux allant de la COP21 à la loi Climat et Résilience. Son appartenance à l’agglomération Saint-Brieuc Armor (SBAA) l’incite à aligner ses efforts avec ceux de son territoire. Binic-Étables sur Mer entend ainsi réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES), s’adapter aux changements climatiques, et lutter contre les inégalités sociales et environnementales.
• D’un diagnostic territorial. L’analyse repose sur des documents de planification (PCAET, PLUi, SCoT…), des entretiens avec des agents municipaux, et un questionnaire d’auto-évaluation. Les items suivants ont été interrogés : population, économie, territoire, gouvernance et administration.
• D’une évaluation des enjeux. 17 enjeux ont été étudiés, allant des GES à l’urbanisme en passant par la biodiversité, la gouvernance et la santé. Un système d’évaluation sur 5 niveaux de maturité a été appliqué, situant la ville à un niveau moyen de 2,5. Celui-ci révèle une dynamique engagée mais encore à renforcer.
• D’un horizon de 6 défis structurants et prioritaires : préservation des milieux naturels et urbains et réduction des GES, accompagnement des citoyens vers plus de résilience face aux aléas climatiques, gouvernance transversale et mobilisation des parties prenantes, engagement citoyen, condition essentielle de la réussite des actions, exemplarité de la commune et des acteurs économiques, et enfin compréhension et adhésion citoyenne à la stratégie de transition.
• D’une matrice Atouts / Faiblesses / Opportunités / Menaces (AFOM).

La stratégie environnementale identifie :

• Six défis : protéger et adapter les milieux naturels et urbains face au changement climatique, faire preuve d’exemplarité au sein de l’organisation communale, instaurer une gouvernance transversale et partagée, favoriser la compréhension de la transition écologique auprès de la population, mobiliser les citoyens pour amplifier l’impact des actions et enfin accompagner la résilience des habitants selon les vulnérabilités du territoire.
• Cinq grands chantiers d’action : exemplarité municipale (améliorer les pratiques internes, adopter un budget vert, sensibiliser les agents, rénover les bâtiments publics, et développer une politique d’achat écoresponsable), sobriété énergétique (réduire les consommations d’énergie, promouvoir les énergies renouvelables, démocratiser les mobilités douces, sensibiliser aux bonnes pratiques dans la construction et la rénovation), préservation du territoire littoral (valoriser le patrimoine naturel et bâti, lutter contre l’artificialisation des sols, préserver la biodiversité, renforcer les îlots de fraîcheur et gérer durablement la ressource en eau), milieu de vie sain et résilient (développer l’autonomie alimentaire, réduire les nuisances, renforcer l’inclusion sociale, améliorer la gestion des déchets, sensibiliser dès le plus jeune âge à l’écologie) et, pour finir, gouvernance inclusive et mobilisation citoyenne (encourager les initiatives citoyennes, soutenir l’économie sociale et solidaire, favoriser l’achat local, et impliquer les habitants dans la décision publique).

L’exemplarité de la ville passe par des mesures précises : installation de panneaux solaires, végétalisation des cours d’école, développement des pistes cyclables, mise en place de composteurs, accompagnement des personnes âgées et en situation de handicap, et programme d’éducation à l’environnement.

Cette stratégie est un outil de transformation globale, au service du bien-être des habitants et du respect des écosystèmes. Elle incarne une gouvernance moderne, à l’écoute de ses citoyens, et un modèle d’action écologique territoriale.